NOM ▬ Hannibal
PRÉNOM ▬ Hedwig Klaus
ÂGE ▬ 32 ans

STATUT SOCIAL ▬ Riche
ORIGINE(S) ▬ Allemande
ORIENTATION ▬ Homosexuel

GROUPE ▬ Maître Mauvais
MÉTIER ▬ Patron d'un magasin d'hybride

PARTICULARITÉ ▬ Il possède divers bandages sur le corps pour cacher ses cicatrices et marques.

Mentalité

Un esprit malade. Parasité par des données erronées. Un sourire contagieux, marquant les visages de rictus gênés et perdu. Hedwig, l’on ne t’a jamais compris. L’on n’a jamais cherché à te comprendre. L’on ne sait jamais ce que tu penses vraiment, tout simplement parce que toi-même tu es perdu. Tu cherches, mais ne sais jamais ce que tu en penses vraiment. Tu entends ce bruit strident incessant dans ton esprit embrumé, cette brume aux teintes rosées qui à travers tes yeux reflète un mélange de folie et d’intelligence perturbants. Mais la folie, n’est-elle pas une forme d’intelligence ?

Stressé au quotidien, tu vois la vie réelle comme une souffrance personnelle que l’on t’inflige. Sourire aux gens, vendre aux gens. Leur garantir la qualité, ta vie quotidienne est ainsi. Mais derrière tout ça, c’est un cauchemar que tu vis sans rechigner. Tu es calme, toujours posé. Et pourtant au fond de toi, ça grouille. Tu te poses sans cesse des questions, tu as envies de tout essayer, même si cela est immoral. Tu es loin d’être un fou furieux… Juste… différent. C’est ce que ta mère te répétait toujours. Et être différent, c’est bien. Tu ne veux juste pas être comme elle. Ni comme ton père. Tu t’inventes tes propres histoires, ton propre toi. Tu te forges quelque chose qui te ressemble. Tu marches les yeux fermés et tu vois ce que ça donne. Torturé. Tu tentes de voir tout du bon œil. Tu ris, tu prends tout bien. Et au fond, est-ce cas ? Non. Tu as toujours envie de faire ravaler les paroles des autres tout au fond de leur gosier. Les voir s’étrangler avec leurs propres conneries. Pour toi, le monde est con. Tu n’es pas humain, tu ne le veux pas.

Solitaire ? Peut-être. Tu aimes être seul, mais tu ne dis jamais non à de la compagnie. Tant qu’elle ne devient pas menaçante, dérangeante. Plus dérangeant que toi, peut-être que ça existe, tu as plutôt hâte de le découvrir par toi-même. Tu aimes jouer, découvrir. Cela te rends tout excité, comme un enfant attendant une surprise. Quoi qu’il se passe, tu auras le sourire. Qu’il devienne ou non encore plus fou qu’il ne l’est déjà, tu ne te met jamais réellement en colère. Quand c’est le cas, c’est à toi que tu te fais du mal. Tu restes interdit devant la violence sur les autres. Pas toi. Les humains font ce qu’ils veulent entre eux, mais toi, tu touches que pour le plaisir et non la violence. Le sang, cela ne te fait pas peur, mais le voir couler des autres, cela n’à aucune importance pour toi. Tu laisses passer, tu n’y fait pas attention. Et pourtant au fond, tu as réellement envie d’y goûter.

Si contradictoire.

On ne veut pas te comprendre, on ne le cherche pas. Tu essaye toi-même de te trouver. Savoir qui tu es vraiment, ce que tu veux réellement. Dangereux ou non ? C’est selon tes connaissances. Selon ce que tu leur a fait. Tu n’as jamais violé personne. Tu n’as jamais tabassé ou tenter de tuer quelqu’un. Tu restes interdit. Dans l’ombre, à attendre que les choses se fassent d’elle-même. La douleur ? Elle t’indiffère, comme si tu étais destiné à la vivre jusqu’à ta mort. Alors, oui, tu as mal, mais tu ne le montres pas. Tu ris, tu fais comme si tout allait bien. Cela te donne presque l’illusion d’aller mieux. Mais ça n’ira jamais mieux. Pas comme ça.

Possessif. Jaloux. Ces sentiments qui te hantent, qui peuvent te détruire à petit feu. Tu aimes posséder, tu aimes contrôler. Tu hais quand cela t’échappe et que ça aille ailleurs. Tu veux être le centre du monde des choses que tu possèdes, même si tu dois les emprisonner pour les empêcher de partir. Les gens en cages… C’est si beau à voir, excitant. Des trophées que tu peux caresser mais aussi éreinter.

Hedwig, qui es-tu ?

Morphologie

À te regarder comme ça, jamais l’on ne pourrait penser que tu sois à la tête d’un magasin. Un patron… C’est réservé pour les hommes classes, non ? C’est ce que tu penses. Mais tu l’es. Toi, un patron d’une grande boutique. Toi, un homme aux airs étranges. Tu as un physique sombre, qui ne se démarque que par tes sourires et ton aura qui inquiète plus qu’ils ne détendent. Une allure que l’on pourrait qualifier de fou, avec tous ces bandages que tu portes sur le corps. Ces bandages qui cachent tes conneries passées, ces conneries qui te démangent encore inconsciemment. De longues cicatrices repoussantes, enveloppant tes bras et ces griffures à ton cou qui refusent de partir. Ces traces sanguinolents, rouges qui repoussent ceux qui les voient. Tu n’es pas du tout serein et cela se ressent à ton comportement.
Pourtant, tu n’es pas gêné de te balader avec tous ces bandages, comme si c’était normal. Pour toi, c’est une preuve. Une preuve que tu vis toujours, que tu n’a spas honte des faits passés. Tu caches les traces de ton corps en dessous des vêtements qui pourtant devraient te donner un air plus aisé, de quelqu’un qui vit bien et qui prend soin de soit. Des vêtements parfois en velours, parfois en faux cuir. Ou simplement des chemises blanches avec un veston noir. Tout ça enveloppés par de longs manteaux bruns ou noirs. Tu restes sobre Hedwig et pourtant, on continue de te regarder, de te craindre pour la plupart.

Tu es plutôt grand, tu atteint les un mètre quatre vingt quatre, mais tu n’es pas exceptionnellement musclé. Tu penses avoir assez, des muscles qui se voient légèrement et se sentent. Même si tu n’en as pas l’air, tu as de la force. Tu ne la contrôles pas, surtout sur toi. Tu te blesses, tu te fais mal sans y prendre garde. Sur les autres, tu tentes de ne rien faire de fâcheux, mais tu sais ce que tu vaux.

Ton visage. C’est si étrange, de voir qu’il n’a quasiment aucun défaut. Tu es fatigué, mais aucuns cernes n’ornent tes yeux. Tu es stressé, tendu, mais aucun trait de ton visage n’est tiré. Et pourtant, le défaut que l’on voit, c’est dans tes yeux, ton expression de visage. Cet air perturbant, ces sourires qui font perdre les moyens à ceux qui te parlent. Ton visage est encadré par une chevelure sombre, sombre et légèrement ondulée qui s’arrête dans le bas de ton cou blessé. Elle est si étrange, semblant plus clair la journée alors que lorsqu’elle est plongée dans l’obscurité, tu pourrais devenir invisibles. Tes yeux, de forment obliques, d’une couleur aussi sombre que tes cheveux. Et pourtant, même en l’absence de couleurs, l’on y lit diverses choses sans pour autant les comprendre. On se pose des questions, on se sent mal. Et on détourne le regard, incapable de lire en toi.

Tu ne portes aucun piercing, tu n’as aucun tatouage. Ta peau n’est marquée que par tes faits passés. Tu aime les bijoux, mais tu en portes que très peu, tu n’aimes pas avoir trop de babioles sur toi que d’autres pourraient s’amuser à voler.

Histoire

Ces chants amers au chevet, ces douces paroles au bord du lit. Tu en rêves encore.
Ces regards indifférents près de toi, ces voix qui te hantent et dont tu ne te souviens plus des paroles. Elles tournent simplement dans ton esprit brumeux, et te forces sans cesse à étirer ce sale sourire pour te sentir mieux.

Tu es né il y a 32 ans, dans une des villes de l’Allemagne. Ce charmant pays aussi touché par la popularité des hybrides. Ton enfance, tu ne t’en souvient que très peu, juste ces regards, ces faux sourires et ces présences qu’aujourd’hui tu ne pourrais plus supporter. C’est ainsi.
A l’époque, tout ceux de la ville pensaient de vous que vous étiez une famille modèle. Une famille heureuse qui vivait avec le sourire et n’avait rien à cacher. Si seulement ils l’auraient su avant. Dans ces quatres murs vivait une famille déchirée, entre une mère tombant dans la drogue, et un père qui n’avait pas toute sa tête. Leur richesse ne leur permettait pas de se comporter comme ils le voulaient et ainsi, ils étaient comme des poupées. Ta mère y arrivait très bien, s’adonnant à te raconter des histoires, te donner des sourires comme une mère le ferait. Mais elle, elle n’était pas une vraie mère. Elle faisait juste semblant. Semblant pour ne pas ressentir de remords. Elle sentait toujours mauvais, une odeur que tu n’appréciais pas et que tu n’apprécies toujours pas aujourd’hui.

Ton père, tu ne le voyais quasiment jamais. Mais que faisait-il ? Où allait-il réellement. Travaillait-il comme il le disait si bien ? Tu ne savais pas où t’en donner de la tête. Et c’est quand tu arrivais dans l’adolescence que tout commençait à s’éclaircir pour toi. C’est aussi dans ces années là où cela évoluait progressivement, que des évènements arrivaient les uns après les autres.
Toi, qui étais-tu ? Tu ne le savais pas, tu grandissais dans une ambiance froide, inconnue, rien ne te semblait chaleureux. Seul, différent. Des chuchotements autour de toi, tu ne te sentais pas comme eux. Et tu avançais sans savoir où aller. Tu voulais juste te sortir de là. Et c’est ce jour, où tu vu ton père se faire arrêter, que tu compris que tu n’étais pas non plus normal. Tu ne pouvais pas être un humain. Sans doute que tu étais devenu comme eux… Sans sentiments. Ton père… Un si être si dangereux et pourtant, il ne vous avait jamais rien fait. Lui, un tueur ? Cela ne t’avais fait ni chaud ni froid. Tu étais déjà brisé de l’intérieur. Un être sans amour et sans affection. Stressé, inquiet. Tu te grattais, te marquais les bras. Tu avais l'impression que cela te faisais aller mieux, mais sans cesse tu recommençais. Ces conneries d'ados, quand est-ce que tu les avaient arrêtés ? Tu ne t'en rappels même plus.

Les caresses de ta mère, ses belles paroles… Elles avaient eut un sens qu’aujourd’hui à tes yeux, et elle ne faisait que de te dégoûter. Tu voyais dans la maison, sans cesse des hybrides. Chacun plus différents les uns que les autres. Des félins, des canidés, des oiseaux… Tous de simples sauvages, n’est-ce pas ? Peu importe. Tu avais beaucoup apprit sur eux, c’était l’un des seul sujets de cette vie qui semblais t’intéresser à cette époque. Tu apprenais sur le tas, et plus ça allait, plus tu avais d’étranges envies. Mais tu n’en fis rien. Tu continuais de te faire du mal en silence, sachant pertinemment que personne d'autre ne sera là pour t'épauler réellement. Tu le savais.

A tes vingt ans, naturellement tu allais travailler dans un magasin d’hybride. Un simple vendeur, qui devait sans cesse sourire, garantir la bonne qualité de la marchandise. Derrière les rideaux, tu aimais regarder de plus près ces créatures, les toucher… Sans avoir conscience de cette obsession que tu avais pour eux. Tu en oubliais ces marques qui ornaient ton corps, que tu essayais de cacher. Tu travaillais, essayais de donner un sens à ta vie.

C’est un matin de Février, lorsque tu atteignais tes vingt deux ans, que le patron de la boutique décida d’exporter celle-ci aux Etats-Unis, ayant trouvé un emplacement à acheter… Il voulu absolument que tu viennes avec lui et quelques autres personnes. C’est sans réfléchir que tu avais accepté. Même en aimant ton pays, tu ne pouvais rester ici. Tu avais besoin de nouveautés, tu voulais changer de vie. Essayer quelque chose de plus… excitant. Là-bas, tu appris sur le tas l’anglais, même si tu avais déjà quelque base. Mais même en changeant de pays, cette obsession ne te quittait pas, ces idées noires restaient dans ton crâne. Tu étais toujours malade. Tu te sentais malade. Malade de cette vie.

Des années passèrent, avant que tu ne reçoives… Une lettre d’héritage. Ta mère était décédée. Tu reçu toute la richesse de ta famille et même en pouvant l’affaire que ta mère dirigeait sois disant… Tu la revendis aussi. Tu avais eus une autre idée en tête…
Tu attendis que le patron de cette boutique parte à la retraite pour racheter sa boutique et ainsi, devenir patron à ton tour. Pourquoi Hedwig ? Pourquoi cette étrange décision ? Tu ne le savais pas, tu avais l’impression que jamais tu n’allais savoir pourquoi tout ça te hantait sans cesse. Tu étais juste satisfais. Satisfais de posséder, te diriger. Tu étais un patron parmi tant d’autres mais… Tu avais l’impression d’être devenu réellement quelqu’un. Pas comme eux. Pas comme ces parasites.

Désormais, en re regardant dans le miroire, tu ris de toi-même. De ces marques qui a fait ce que tu ais aujourd'hui. Idiot.

DERRIÈRE L'ECRAN

PSEUDO ▬ Ax trix
VOTRE CHEMIN ▬ Le ciel
AVATAR CHOISI ▬ Dazai Osamu de Bungou Stray Dogs
PETIT MOT ? ▬